OISELLERIE

   

 

 

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(Guaruba guarouba)

Il semble que son nom latin, Guaruba, soit d'origine indienne et signifie oiseau jaune, ce qui décrit très précisément ce perroquet au plumage jaune.

Son plumage jaune citron, mis en évidence par les plumes primaires et secondaires vert foncé des ailes, son bec massif, ses yeux bruns aux reflets orangés font de la conure dorée un perroquet spectaculaire qui mesure approximativement 36 cm (14’’). Le bec de couleur beige pâle, les pattes couleur chair, la queue relativement courte lui donnent un aspect solide et trapu. Ce perroquet faisait partie de la famille des Aratingas (petit ara) dont il porte d’ailleurs les marques caractéristiques : un cercle de peau nue autour de l’œil, une voix particulièrement perçante et un comportement enjoué, curieux et téméraire. Amical, doux et confiant, il impressionne par son gros bec et sa tête massive; il rappelle beaucoup les aras dont il est probablement un cousin éloigné.

Originaire du nord-est du Brésil, la conure dorée se tient sur une bande est/ouest de la forêt tropicale, parallèle au fleuve Amazone.

On peut voir ces oiseaux  en bande de 6 à 30 en dehors de la période de reproduction pendant laquelle les couples occupent leur nid respectif. Celui-ci est souvent situé à 10 m du sol, dans les cavités des arbres. La femelle pond 2 à 3 œufs qu’elle incube seule la plupart du temps; le mâle la remplace quand elle s’absente pour de courtes périodes. Le reste du temps, c’est lui qui assure la surveillance du site et se charge de nourrir sa femelle. Les deux parents nourrissent ensemble leur progéniture jusqu’à la fin du sevrage, environ 12 semaines, où toute la famille rejoint le reste de la colonie. Le cri strident de la conure porte loin dans les frondaisons de la forêt tropicale où les oiseaux se lancent leurs cris de ralliement.

Malgré son aspect un peu lourd et gauche, le Guarouba guaruba est un perroquet agile qui se sert de son bec puissant pour se déplacer, jouer, gruger, préparer la cavité qui lui servira de nid.

C’est une espèce qui se nourrit surtout de fruits, de baies, de graines et de noix. Hélas, la destruction des arbres de la forêt tropicale rend cet oiseau de plus en plus rare dans son habitat naturel. D’ailleurs, il est inscrit à l’annexe I de CITES, comme espèce en danger d’extinction.

En raison des restrictions sur son importation imposées par CITES, la conure dorée est rare dans les élevages. Ceux qui ont la chance de posséder ces perroquets exceptionnels les reproduisent et les vendent à d’autres éleveurs pour augmenter le cheptel de conures dorées nées en captivité. Il est dommage de garder ces oiseaux comme compagnons alors que leur nombre décroît rapidement.

Une conure dorée née en captivité est un véritable bonheur : c’est un perroquet dont la confiance, la sociabilité et le comportement sont tout à fait exceptionnels. La conure dorée accepte volontiers les perroquets des autres espèces; elle est particulièrement grégaire et la garder seule est un manquement grave à combler un de ses besoins les plus importants, celui de se retrouver en compagnie de ses congénères.

Nancy Speed, éleveure de conures dorées de grande réputation, place ensemble, dans de grandes volières, tous ses oiseaux juvéniles ou célibataires pour leur permettre d’interagir et de vivre au mieux leur captivité.

Pour ses couples, elle dit ne pas voir de différence entre des oiseaux nourris par les parents naturels ou par les humains; les uns comme les autres sont confiants, enjoués et se reproduisent avec autant d’ardeur quand la situation et l’âge le permettent. Elle a permis à un oisillon sevré de vivre avec ses parents alors même que ceux-ci se préparaient pour une seconde portée : le trio dormait dans le nid, le juvénile recevait de temps à autre une becquée et il jouait avec ses parents jusqu’à la veille de la première éclosion.

Aussi doux et confiants soient-ils, les conures dorées deviennent féroces dans la période de reproduction : le mâle et la femelle défendent, bec et ongles, non seulement le nid mais toute la cage; il devient très difficile d’y faire le ménage. Il en va de même pour l’inspection du nid qui est impossible la plupart du temps, au risque de voir les œufs piétinés ou abandonnés.

De nombreux éleveurs enlèvent les œufs et procèdent à leur incubation artificielle puis ils élèvent eux-mêmes les oisillons. C’est une méthode qui permet de sauver tous les oisillons, mais qui ne laisse pas au couple la chance de remplir son rôle au complet, de mener à bien tout le cycle reproductif, de la ponte au sevrage du bébé. La conure dorée a eu longtemps la réputation d’être un parent peu habile et peu enclin à s’occuper de sa progéniture. De plus en plus, ce jugement doit être révisé; il suffit de donner au couple un site de reproduction adéquat, de la nourriture en abondance et les résultats sont aussi bons qu’avec n’importe quel autre perroquet.

Bien entendu, la voix stridente des perroquets présente éventuellement un problème dans nos maisons : ce qui est un son normal dans la forêt tropicale devient difficile à supporter entre nos quatre murs. Les conures dorées sont bavardes; elle vocalisent souvent et selon leur degré d’excitation, le ton monte, monte et monte…

Il faut donner aux conures dorées des jouets à détruire, des branches à gruger, des balançoires; en bref, il faut les occuper sous peine de les voir se déplumer. Ce sont des perroquets connus pour leur propension à s’arracher les plumes mutuellement dans les moments de stress mais aussi d’ennui

 

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