OISELLERIE

   

 

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Les plumes

Les oiseaux sont des animaux qui volent. Les ailes sont le moyen de locomotion de l'oiseau. Tailler les ailes d'un perroquet c'est en quelque sorte le mutiler, lui enlever ce qui est fait sa particularité. Idéalement, on ne devrait jamais tailler les ailes d'un oiseau. Seules des raisons de sécurité pour l'oiseau peuvent justifier la taille des plumes de vol.

Quand on le fait, il faut comprendre comment les plumes poussent et tombent et quelle est leur fonction dans les ailes. Dans les ailes et dans la queue les plumes ne tombent jamais toutes à la fois pour ne pas handicaper périodiquement l'oiseau. Elles tombent une à la fois. Avant que la nouvelle plume atteigne sa longueur normale, elle passe par un stade au cours duquel elle est très fragile. Parce qu'elle pousse entre les plumes avoisinantes, elle est protégée et s'appuie sur elles évitant ainsi les cassures.

Pendant qu'elle pousse, la tige de la plume est remplie de sang. Si par accident, elle se casse, la tige devient un conduit ouvert par lequel le sang peut s'écouler jusqu'à la mort de l'oiseau si on n'intervient pas à temps. Le meilleur remède dans une telle situation est d'arracher la plume cassée le plus vite possible.

Si les plumes de vol ( plumes primaires) sont coupées trop court, elles ne peuvent pas protéger les nouvelles plumes qui poussent, laissant celles-ci exposées aux accidents : les nouvelles plumes ne trouvent aucun appui et se cassent systématiquement avant d'avoir atteint leur longueur normale. Cette situation crée un cercle vicieux qui, dans les cas extrêmes, empêche à jamais la repousse des plumes de vol et met continuellement l'oiseau en danger.

S'il faut en venir à tailler les ailes d'un perroquet, on le fera donc de façon à couper le minimum nécessaire pour entraver le vol en taillant une certaine longueur de toute la rangée des plumes de vol sans, cependant, jamais toucher aux plumes de freinage (plumes secondaires). Il faut que la taille soit raisonnable, c'est-à-dire qu'elle permette à l'oiseau de voler sans prendre d'altitude. Ceci empêche des accidents résultant d'atterrissages brutaux.  Selon notre expérience, on obtient un vol horizontal en coupant environ la moitié de la longueur exposée des plumes de vol.

Les griffes

Elles sont essentielles à l'oiseau dans ses déplacements, elles servent à tenir la nourriture et à s'accrocher. Comme les ailes, on doit éviter de les couper sauf en cas de pousse excessive. Quand on le fait, on n'enlève que la fine pointe de la griffe, c'est-à-dire, dans la plupart des cas, de 1 à 2 millimètres. Une coupe trop radicale peut entraîner une pousse incontrôlée des griffes qu'il faut tailler de plus en plus souvent, de sorte que la pointe ne peut jamais se reformer et l'oiseau est pris avec des griffes aux bouts arrondis qui le font glisser et deviennent inutiles pour lui. Il existe sur le marché des perchoirs en béton conçus pour user naturellement la pointe des griffes, ce qui élimine la nécessité de les tailler.

Le bec

On ne touche au bec sous aucun prétexte. Seul le vétérinaire décide, pour des raisons de pathologie, de corriger des anomalies.

 

    NOTES IMPORTANTES